Avec le développement des réseaux sociaux, des achats en ligne, des échanges numériques, des objets connectés, etc., les possibilités d’atteintes à notre vie privée et d’utilisation de nos données personnelles ont considérablement évolué. Mal informé·es, résigné·es, contraint·es ou consentant·es faute de mieux, dans un contexte général qui nous incite à les révéler, nous avons revu à la baisse la protection de nos données personnelles.
Pendant la pandémie de Covid-19, nous avons tou·tes été confronté·es à des personnes affichant des croyances irrationnelles à propos de la situation sanitaire. D’où viennent ces théories ? Pourquoi y adhère-t-on, et pourquoi les temps de crise (sanitaire, sociale, économique) sont-ils des ferments de leur multiplication ? En quoi peuvent-elles être dangereuses et quelles sont les stratégies pour y faire face ?
Ce dossier présente, sous forme de fiches, la situation dans dix pays africains basées sur les entretiens menés auprès des coordinateur·ices terrain dans chaque pays membre de la coalition (Cameroun, Niger, Tchad, Togo, Guinée, Burundi, Congo, Gabon, Côte d’Ivoire, République démocratique du Congo).
Penser notre rapport aux technologies numériques au prisme de la notion de low tech nous oblige à poser la question de l’utilité sociale, la durabilité environnementale et l’appropriabilité politique de nos outils ; et à l’inverse, cela ouvre sur l’idée que c’est en reprenant la main sur les techniques, les savoirs-faire, que se dessine l’émancipation et l’autonomie - ainsi que la construction d’une résilience collective face à la crise écologique et climatique grondante.
Dans ce dossier, l’association La Quadrature du Net revient sur les principaux enjeux qui ont fait d’Internet, cet espace à l’origine très démocratique, un terrain de jeu des publicitaires, des géants du numérique et de la surveillance de masses. Données personnelles, libertés individuelles, régulation du web... Autant de concepts qui sont détaillés pour les non-averti·es, et qui rendent accessibles des débats dans des termes non-techniques, mais plutôt politiques.
Ce numéro de la collection passerelle, publié en 2014, présente de nouvelles formes de conception de l’information en tant que bien commun, afin de lutter contre sa marchandisation par le pouvoir économique, ainsi que des exemples concrets d’un Internet libre, décentralisé et neutre, créé et porté par les utilisateurs eux-mêmes.
En octobre 2023, des délégations de 140 pays se sont réunies à Pékin pour marquer le 10e anniversaire de l’Initiative chinoise des Nouvelles routes de la soie, également appelée Initiative route et ceinture (BRI - Belt and Road Initiative). Le commerce des produits alimentaires entre la Chine et ses partenaires de la BRI a bondi de 162 % au cours des dix dernières années, atteignant 76,1 milliards de dollars.
María Álvarez Malvido est mexicaine et a étudié l’anthropologie sociale à l’Université autonome du Mexique. Elle se dit amoureuse des histoires, et c’est pour cela que le journalisme l’a toujours attirée. C’est aussi ce qui l’a amenée à se rapprocher, depuis le début de sa carrière, des actions de communication des radios communautaires.
Cette contribution est basée sur la pratique et les réflexions développées dans le cadre des réseaux internationaux pour la justice numérique - principalement le réseau latino-américain Internet Ciudadana (IC) et la Just Net Global Coalition (JNC) -. Ces initiatives ont la particularité de chercher à aborder le problème à partir d’une approche globale de la justice numérique, ce qui est beaucoup plus complexe, mais qui permet d’avoir une vision plus stratégique.
Este aporte se basa en la práctica y las reflexiones desarrolladas en el marco de redes internacionales por la justicia digital – principalmente la red latinoamericana Internet Ciudadana (IC) y la Coalición Mundial Just Net (JNC) –.
El rasgo distintivo de estas iniciativas es que tratan de abordar el problema desde un enfoque global de la justicia digital, mucho más complejo, pero que aporta una visión más estratégica.
Six pays, parmi lesquels la France, veulent torpiller la première loi européenne visant à protéger la liberté et l’indépendance des médias dans l’UE en militant activement pour autoriser la surveillance des journalistes, au nom de « la sécurité nationale ». C’est ce que révèlent des documents obtenus par Disclose, en partenariat avec Investigate Europe et Follow the Money, après 15 mois d’enquête.
Régulièrement, les gouvernements souhaitent accéder au contenu des messages circulant par des messageries chiffrées. De nombreuses organisations de défense des droits humains s’opposent à une telle mesure qui mettrait en péril les fondements mêmes de la sécurité informatique. La protection des pratiques numériques, dont le chiffrement fait partie, doit être considérée comme un élément fondamental des luttes menées partout dans le monde et, à ce titre, être défendue sur le même plan.
L’achat d’un ordinateur, ou même d’un ordiphone (smartphone), se fait souvent essentiellement en fonction de caractéristiques matérielles, alors que les éléments logiciels de base sont rarement pris en compte. Il en est ainsi du système d’exploitation (Windows ou macOS) et du navigateur installés par défaut (non choisis), facturés insidieusement dans le prix total. Il reste tout de même possible de remplacer ces logiciels installés par défaut. Il existe des alternatives bien plus respectueuses des libertés, gratuites et tout aussi fonctionnelles. Ce sont les « distributions » GNU/Linux telles que Linux Mint ou Fedora pour le système d’exploitation ou Firefox pour le navigateur.
Face aux grands éditeurs dits « propriétaires » (Microsoft, Apple, Adobe…), nombreuses sont celles et ceux qui ont fait l’effort de mettre au point des logiciels dits « libres » sur des fondements de partage de la connaissance et du respect des libertés. Ces logiciels garantissent l’usage de standards et de grandes libertés d’utilisation, d’étude, de redistribution et d’amélioration du programme. Cela permet notamment d’auditer le code et ainsi de limiter des possibilités malicieuses (portes dérobées, contrôle par un éditeur commercial…). En conséquence, la « communauté » exerce un fort contrôle sur ces logiciels. Dans une société où l’informatique est omniprésente, la maitrise de nos outils est un enjeu majeur. Les militant·es du logiciel libre participent à ce combat.
Les moteurs de recherche (Google, Yahoo, Bing…) servent de porte d’entrée à la découverte de la multitude d’informations et contenus sur Internet. Ce sont des acteurs clés du Web et certains en profitent pour enregistrer les données sur les recherches effectuées par les personnes et les tracer. Au-delà de l’établissement de profils individuels, ils disposent ainsi d’informations sur les idées, comportements et pratiques des populations. Cela est susceptible de représenter un danger sérieux pour la vie privée de tous et l’équilibre de la société. La fiche « Moteurs de recherche alternatifs » présente des solutions qui, malgré leurs importantes limites, ont une politique plus respectueuse des libertés.